
Nano-médecine
La nanomédecine, c’est l’application des nanotechnologies à la médecine. Les nanotechnologies sont des sciences récentes qui concernent le nanomètre. Le nanomonde est compris entre 1 et 100 nanomètres. Cette unité se trouve dans le domaine de l’infiniment petit soit dans le monde des atomes et des molécules.
Les médicaments classiques ont l'inconvénient de presque tous avoir des effets secondaires sur l'organisme qui peuvent parfois être très importants comme lors d'une chimiothérapie pour soigner un cancer. En effet seule une petite partie des médicaments atteint l'organe malade, le reste se perd dans le reste de l'organisme et a du mal à franchir les barrières naturelles de l'organisme. Comment peut-on alors limiter significativement les effets secondaires ? Il suffit de baisser la quantité de médicaments donnée au patient. Le problème est que si l'on fait cela, le médicament n'est pas efficace. Il faut donc que le médicament cible les organes malades. Les nanotechnologies permettent la vectorisation des médicaments. C'est à dire qu'elles permettent de transporter et de protéger les médicaments dans l’organisme jusqu’à leur cible et de contrôler leur libération. Les nanovecteurs sont des nanoparticules contenant un principe actif .
Les premiers nanovecteurs ont l’inconvénient d’être reconnus par l’organisme comme des corps étranger , il sont ainsi stoppés par les cellules macrophages du foie et donc ils ne peuvent soigner que celui-ci. Pour soigner d'autres régions de l'organisme, il faut que le corps ne detecte pas le nanovecteurs ou qu'il le reconnaisse comme une cellule normale . Ainsi, on a inventé les nanovecteurs de deuxième génération dont la surface extérieure est recouverte de polymères hydrophiles leur permettant de ne pas être reconnus par l'organisme comme «étrangers» et de soigner d'autres organes que le foie. Les nanovecteurs de troisième génération sont recouverts de capteurs permettant de cibler les cellules malades. Ces capteurs sont des molécules placées au bout des polyéthylènes glycol qui reconnaissent certains marqueurs des cellules à soigner comme des cellules cancéreuses. Le plus souvent ces molécules sont de l'acide folique car les récépteurs à l'acide folique sont présents à la surface de cellules cancéreuse. Elles peuvent aussi être des anticorps qui vont cibler les agents pathogènes. Cette capacité à cibler spécifiquement des cellules malades s'appelle l'adressage moléculaire.
1°) Une taille avantageuse et une prise "sans" risque


2°) Une amélioration de génération en génération

Nanovecteur de première génération (à gauche),
Nanovecteur de deuxième génération (au milieu)
Nanovecteur de troisième génération (à droite)
Les premiers nanovecteurs ont l’inconvénient d’être reconnus par l’organisme comme des corps étranger , il sont ainsi stoppés par les cellules macrophages du foie et donc ils ne peuvent soigner que celui-ci. Pour soigner d'autres régions de l'organisme, il faut que le corps ne detecte pas le nanovecteurs ou qu'il le reconnaisse comme une cellule normale . Ainsi, on a inventé les nanovecteurs de deuxième génération dont la surface extérieure est recouverte de polymères hydrophiles leur permettant de ne pas être reconnus par l'organisme comme «étrangers» et de soigner d'autres organes que le foie. Les nanovecteurs de troisième génération sont recouverts de capteurs permettant de cibler les cellules malades. Ces capteurs sont des molécules placées au bout des polyéthylènes glycol qui reconnaissent certains marqueurs des cellules à soigner comme des cellules cancéreuses. Le plus souvent ces molécules sont de l'acide folique car les récépteurs à l'acide folique sont présents à la surface de cellules cancéreuse. Elles peuvent aussi être des anticorps qui vont cibler les agents pathogènes. Cette capacité à cibler spécifiquement des cellules malades s'appelle l'adressage moléculaire.
La nanotoxicologie étudie l'impact des nanotechnologies sur la santé des êtres humains. Cependant, elle est très récente et elle fournit peu de résultats qui en outre sont parfois contradictoires.
Les voies d'expositions de l'homme aux nanoparticules sont la voie cutanée, digestive et respiratoire. Certaines nanoparticules sont soupçonnées d'être toxiques pour l'homme ou l'environnement mais aucune expérience ne l'a vraiment démontré. En 2008, l'Affset note toutefois que les nanoparticules seraient capables de traverser la barrière de l'épithélium pulmonaire pour atteindre la circulation sanguine et se répartir dans l'organisme, de plus, des élémens inertes à notre échelle peuvent ne pas l'être à l'échelle nanométrique.
3°) Une amélioration couteuse
3°) Une amélioration couteuse mais pas seulement
La nanomédecine est limitée car elle est peu développée notamment à cause d'un manque de financements. Certaines personnes ont des avis déjà forgés sur les nanotechnologies et ne veulent pas en entendre parler ou manifestent pour que ces recherches cessent alors que d’autres sont ouvertes à celles-ci. Chaque nouvelle invention ou découverte, apporte son lot de problème.
4°) Un Impact inconnu
L'impact promis par la nanomédecine sur notre vie et les sociétés pourrait être si important que la nanomédecine n’améliorerait pas seulement nos conditions de vie mais elle pourrait changer la condition humaine. En effet, les nanotechnologies pourraient être capables d'améliorer l'homme physiquement et mentalement (nanoscience et neuroscience peuvent se combiner). C'est ce que craint le courant humaniste qui pense que la nature humaine est intouchable. À l'opposé, les transhumanistes pensent que celle-ci peut être améliorée constamment.
Les nanotechnologies sont invisibles, il est par conséquent possible de les cacher et d’aller dans la vie privée des gens ou de réaliser, à l'insu du patient, des procédés qui demandent normalement son accord.